La Branche famille de la CAF a pour ambition de réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès aux services aux familles. A ce titre, la Caf de Loire-Atlantique soutient différents projets et mesures visant à répondre à des besoins spécifiques et à favoriser l’accueil des enfants et des jeunes en situation de handicap dans les structures de loisirs.

La différence en général – le handicap en particulier
Le handicap n’est qu’une différence parmi bien d’autres, cette différence nécessite parfois une réponse à un besoin particulier (la situation de handicap) – Il sera utile de mener une réflexion en amont pour considérer avant tout la personne avec ses capacités tout en reconnaissant ses contraintes pour adapter au mieux l’environnement.
L’accueil d’enfants en situation de handicap n’est pas une aventure mais une situation normale s’inscrivant dans un projet de société solidaire et non discriminant rappelé par la loi du 11 février 2005 codifiée. « L’action poursuivie vise à assurer l’accès de l’enfant, de l’adolescent ou de l’adulte handicapé aux institutions ouvertes à l’ensemble de la population et son maintien dans un cadre ordinaire de scolarité, de travail et de vie ».
Une réflexion sur les représentations liées à l’accueil du handicap
Considérant que l’enfant / le jeune en situation de handicap agit dans un environnement donné, il sera important de prendre conscience des responsabilités de l’organisateur au sein de cet environnement. Comment l’organisateur adapte-t-il son environnement pour un accueil optimal ? La manière dont l’organisateur aborde le handicap pourra créer un environnement plus ou moins favorable à l’accueil
Les enjeux du territoire
Il est important que les familles puissent trouver des possibilités d’accueils de loisirs / vacances sur leur territoire d’habitation. Ces solutions d’accueils sont en lien avec la volonté d’un égal traitement des demandes. Elles permettent aux parents d’enfants en situation de handicap d’avoir une réponse de proximité favorisant le lien social de quartier, la vie professionnelle et des temps de répit.
Parmi les 300 000 enfants / jeunes de – de 20 ans du département, environ 3700 enfants / jeunes sont en situation de handicap soit 1,2%.
Ne pas avoir de sollicitation ne peut être mis en corrélation avec l’absence de besoins.
L’accueil n’est pas une affaire de spécialistes même si, en fonction des situations, il s’avère parfois nécessaire de s’appuyer sur des ressources appropriées. Au-delà de la loi souvent perçue sous une forme de contrainte, les expériences d’accueil d’enfants / jeunes en situation de handicap apportent une richesse humaine, une évolution de ses partenaires qui enrichit son réseau.
Une plus value pour tous
Ce qui se met en place, qui se réfléchit collectivement pour améliorer des situations singulières, permettra de concevoir un fonctionnement pouvant bénéficier à un plus grand nombre de personnes au-delà des questions liées aux handicaps.
La démarche d’inclusion peut permettre l’émergence de dynamiques de territoires qui fédère les acteurs dans le champ du handicap.